L’assurance de prêt, un mécanisme clé pour sécuriser la solvabilité des emprunteurs

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 5 septembre 2025 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le vendredi 5 septembre 2025 10:35 par la Rédaction Meilleurtaux

Bien qu’elle ne soit pas imposée par la loi, l’assurance emprunteur constitue un dispositif central dans le financement immobilier. Elle offre une protection indispensable en garantissant le remboursement du crédit en cas de difficultés majeures du souscripteur. Comprendre ses garanties, son coût, ses obligations et les possibilités de changement est essentiel pour faire un choix éclairé.

Les garanties principales de l’assurance emprunteur

L’assurance de prêt immobilier intervient pour prendre en charge tout ou partie du capital restant dû lorsque l’emprunteur se trouve dans l’impossibilité d’honorer ses mensualités. Les risques couverts varient selon les contrats et le profil du souscripteur, mais incluent le plus souvent le décès, l’invalidité, l’incapacité temporaire ou permanente de travail, et parfois la perte d’emploi.

Chaque protection comporte des modalités précises ainsi que des exclusions, ce qui rend indispensable une lecture attentive des conditions générales. L’assureur adapte par ailleurs l’étendue de la couverture en fonction de critères tels que l’âge, la profession ou l’état de santé de l’adhérent.

Coût et conditions de souscription

Le tarif d’une assurance liée à un crédit immobilier dépend de plusieurs facteurs, parmi lesquels le montant emprunté, la durée de l’engagement, le profil personnel et professionnel du souscripteur, ainsi que l’étendue des protections incluses.

ImportantL’âge avancé ou un risque médical particulier entraînent généralement une hausse sensible des primes, tandis qu’un couple de jeunes actifs bénéficie souvent de barèmes plus favorables.

La politique tarifaire propre à chaque assureur influence également les prix, ce qui rend essentielle la mise en concurrence des offres disponibles.

La réalisation d’une simulation adaptée au projet permet d’évaluer avec précision l’impact de cette dépense sur le coût global du financement et de repérer d’éventuelles marges d’économies.

Bien que la législation n’impose pas formellement la souscription, les établissements prêteurs l’exigent systématiquement, puisqu’elle constitue leur principale garantie en cas de défaillance de l’emprunteur. Sans cette couverture, l’obtention d’un crédit immobilier demeure donc très improbable.

Sur le plan médical, une réforme récente a supprimé le questionnaire de santé pour les contrats de moins de 200 000 euros, arrivant à échéance avant le 60 ᵉ anniversaire de l’assuré, ce qui simplifie l’accès au financement pour un large public.

La possibilité de changer d’assurance en cours de contrat

La réglementation a évolué ces dernières années pour offrir davantage de souplesse aux emprunteurs. Les écarts de prix entre deux assurances présentant des garanties identiques pouvant être considérables, il est désormais possible de revoir son contrat afin de réduire le coût global de son financement.

La loi Lemoine autorise la résiliation de l’assurance à tout moment, sans frais ni pénalité, sous réserve de présenter une couverture équivalente. L’organisme prêteur dispose de dix jours pour statuer sur la demande et, en cas de refus, il doit motiver sa décision par écrit.