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Malendettement : le reconnaître et s’en sortir avant le surendettement

Écrit par MALECOT Cyril . Mis à jour le 30 octobre 2025 .
Temps de lecture : 13 min

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Malendettement

Face à l'accumulation de crédits et aux aléas de la vie, de nombreux ménages français se retrouvent dans une situation financière fragile. Entre l'endettement normal et le surendettement, il existe une zone intermédiaire critique : le malendettement. Cette situation, souvent méconnue ou sous-estimée, mérite toute votre attention car elle représente un signal d'alarme important.

Comprendre ce qu'est le malendettement, savoir le détecter et connaître les solutions pour en sortir peut vous éviter de basculer dans des difficultés financières bien plus graves.

L’essentiel à retenir

  • Signes à surveiller : un taux d’endettement supérieur à 30–35% ou des signes comme des découverts fréquents, des retards de paiement et un reste à vivre faible indiquent une tension financière.
  • Le surendettement, lui, empêche tout remboursement et nécessite une procédure officielle.
  • Causes principales : crédits mal adaptés, imprévus budgétaires, mauvais suivi budgétaire.
  • Parmi les solutions, on retrouve la réorganisation de son budget, renégocier ou regrouper ses crédits, ou encore se faire accompagner par un courtier ou une association.
  • A titre préventif, il est conseillé de gérer ses finances activement, épargner pour les imprévus et choisir des crédits adaptés.
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Qu’est-ce que le malendettement ?

L’endettement désigne le fait pour un foyer ou une personne de contracter un ou plusieurs emprunts ou crédits (immobilier, à la consommation, découverts bancaires, etc.). Lorsqu’un endettement est maîtrisé, c’est-à-dire que les remboursements ne pèsent pas de façon excessive sur le budget, il n’y a pas de problème.

Le malendettement est une situation intermédiaire : l’emprunteur commence à rencontrer des difficultés pour faire face à ses charges d’emprunt. Il ne signifie pas nécessairement l’impossibilité totale de payer, mais plutôt que les mensualités deviennent lourdes, que l’équilibre budgétaire se fragilise et que le risque de glissade vers le surendettement s’accroît.

Le malendettement peut être temporaire (suite à un choc économique, perte d’emploi, dépenses imprévues) ou durable (structurel, lié à un niveau de vie trop élevé par rapport aux ressources).

Différences entre malendettement et surendettement

Ils se distinguent par la capacité de remboursement et les mesures associées. Dans le malendettement, rembourser reste possible mais difficile, avec un taux d’endettement souvent autour de 30–35% (parfois dès 20% selon la situation de chacun). Les signes sont des découverts fréquents et des tensions de trésorerie. Les actions possibles incluent la renégociation des prêts ou le regroupement de crédits.

Le surendettement, quant à lui, survient lorsque le remboursement devient impossible, avec un taux souvent supérieur à 50%. Les impayés répétés et les procédures judiciaires sont fréquents, et le dépôt d’un dossier de surendettement à la Banque de France (BDF) peut entraîner un effacement partiel ou total des dettes et un fichage au FICP.

Aspect Malendettement Surendettement
Capacité de remboursement Difficile mais possible Impossible de faire face à toutes les dettes
Taux d’endettement indicatif Autour des 35% (parfois des 20% selon les cas) Souvent au-delà de 50% selon les critères institués
Signes Découverts fréquents, menaces de retard Impayés répétés, procédures judiciaires, arrêts de paiement
Actions légales possibles Renégociation, rachat, ajustements Dépôt de dossier de surendettement à la BDF, effacement partiel ou total pour les cas les plus compromis

Pour bien visualiser ces notions :

  • Endettement normal : « je contracte un crédit pour financer un projet (logement, voiture, travaux) et je peux m’acquitter des mensualités confortablement sans impacter mes dépenses courantes. »
  • Malendettement : « j’ai déjà des crédits ; quand je veux contracter quelque chose de nouveau ou faire face à un imprévu, mes finances peinent. La marge de manœuvre est réduite. »
  • Surendettement : « je ne peux plus honorer toutes mes dettes. Je suis dans l’incapacité de rembourser, risquant des procédures, saisies, etc. »

Quelques exemples

Prenons le cas d’un couple avec des revenus nets de 2 500 € par mois. Le ménage rembourse déjà un prêt auto et un crédit à la consommation pour un total de 700 € par mois, soit environ 28% de ses revenus. Tant que tout se déroule normalement, la capacité financière reste équilibrée. Mais, si une dépense imprévue survient, par exemple une chaudière à remplacer pour 1 500 €, et que le couple souscrit un nouveau prêt de 100 € par mois pour y faire face, le taux d’endettement grimpe à 32%. Le reste à vivre devient plus faible, laissant moins de marge pour les dépenses courantes : le foyer entre alors dans une situation de malendettement.

À l’inverse, imaginons une personne seule gagnant 2 000 € par mois, avec déjà 800 € de crédits en cours (soit 40% d’endettement). Après une perte d’emploi partielle, ses revenus chutent à 1 500 €, mais les mensualités restent identiques. Le taux d’endettement dépasse alors 50%, rendant impossible le paiement des dettes et des charges du quotidien. La situation bascule dans le surendettement, nécessitant un rééchelonnement des dettes pour éviter les impayés, ou l’intervention de la BDF si la situation est irrémédiablement compromise.

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Causes du malendettement

Origines fréquentes

  1. Crédits mal adaptés à la situation du foyer
    • Souscrire un crédit à la consommation avec des mensualités trop élevées par rapport aux revenus.
    • Avoir des prêts à taux variable qui augmentent avec le temps.
    • Contracter des crédits renouvelables (revolving) : leur coût est élevé et l’effet de spirale est fréquent.
  2. Événements imprévus
    • Perte d’emploi, réduction de salaire.
    • Divorce, séparation.
    • Frais de santé, accident, sinistre imprévu.
    • Charges exceptionnelles (déménagement, frais scolaires, travaux urgents).
  3. Gestion budgétaire déficiente
    • Dépenses non maîtrisées (loisirs, abonnements, achat impulsif).
    • Absence de suivi régulier des finances (on ne calcule pas les marges).
    • Absence d’épargne de secours pour absorber les chocs.

Le malendettement peut résulter de crédits inadaptés aux ressources, comme des prêts à taux variable ou des crédits renouvelables coûteux. Les événements imprévus : perte d’emploi, divorce, frais de santé ou charges exceptionnelles, peuvent fragiliser la capacité financière. Enfin, un mauvais suivi, des dépenses non maîtrisées ou l’absence d’épargne de secours accentuent le risque.

Signes précurseurs du malendettement à surveiller

Repérer tôt les symptômes peut aider à agir avant que la situation ne se dégrade. Voici quelques signes d’alerte :

  • Découvert bancaire fréquent ou prolongé.
  • Retards ponctuels dans les paiements de factures (électricité, loyer, téléphone).
  • Augmentation des frais bancaires (agios, commissions).
  • Paiement minimum sur les cartes de crédit au lieu du montant plein.
  • Diminution du reste à vivre (il reste peu d’argent pour vivre après les charges).
  • Absence d’épargne ou fonds de secours.
  • Stress et anxiété liés au suivi des finances et des échéances.

Le malendettement peut commencer dès 20% de taux d’endettement, tout dépend des ressources des intéressés, et du poids de leurs charges.

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Comment savoir si je suis malendetté ?

Calculer son taux d’endettement

Le taux d’endettement est un indicateur clé pour évaluer votre situation. Il se calcule ainsi :

Taux d’endettement = (Total des mensualités de crédit / Revenus nets mensuels) × 100

Exemple

Si vous remboursez 600 € de crédits chaque mois et que vos ressources nettes sont de 2 000 €, votre taux d’endettement est de 30%.

Dans le domaine du crédit immobilier ou conso, on considère souvent qu’un taux d’endettement au-delà de 35% est une limite prudente. Les banques étudient les revenus et charges pour déterminer cet indicateur : au-delà du tiers, cela est jugé risqué.

Évaluer son reste à vivre

Le reste à vivre est ce qu’il vous reste après avoir payé vos charges fixes (loyer, crédits, impôts, assurances) pour vivre (courses, transport, loisirs…).

Exemple

  • Salaires mensuels nets : 2 500 €
  • Charges fixes (crédits + loyer + assurances) : 1 300 €
  • Reste à vivre : 1 200 €

Si ce reste est très faible (par exemple moins de 300–400 €), vous êtes dans une position fragile.

Le calcul du reste à vivre permet de vérifier si la mensualité d’un nouveau crédit est supportable : si elle réduit fortement votre marge, vous vous rapprochez du malendettement.

Autodiagnostic fiable pour détecter le malendettement

Voici quelques questions à vous poser pour faire un autodiagnostic simple :

  • Mes mensualités de crédit représentent-elles plus de 25–30% de mes revenus ? Si oui, vous entrez dans une zone de tension. Encore une fois cela dépend de chaque situation car si vous gagnez 4 000 euros nets par mois et que votre mensualité est de 1 200 € (soit 30% de vos ressources), votre reste à vivre est de 2 800 € ce qui est largement suffisant pour vivre.
  • Mon découvert bancaire est-il souvent dépassé ? Si vous dépassez régulièrement votre découvert autorisé, cela montre une tension de trésorerie.
  • Ai-je des retards ou des relances pour des factures de la vie courante ?
  • Ai-je dû souscrire un nouveau crédit juste pour faire face à des charges existantes ? Cela traduit souvent une spirale de l’endettement.
  • Mon épargne de précaution est-elle proche de zéro ? L’absence d’épargne rend vulnérable aux chocs.
  • Quels sont mes projets futurs (logement, voiture, études) ? Ai-je la capacité de les financer tout en remboursant mes crédits actuels ?

Si vous répondez « oui » à plusieurs de ces questions, vous êtes probablement en position de malendettement ou sur le point de l’être.

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Quelles solutions pour sortir du malendettement ?

Reprendre le contrôle de son budget

La première étape est d’analyser vos revenus et vos charges avec transparence :

  • Dresser un plan économique complet : lister toutes les ressources, les charges fixes, les frais variables.
  • Identifier les postes de dépense modifiables (abonnements, téléphonie, sorties, assurances), puis réduire ses charges variables et renégocier ses contrats (téléphonie, internet, etc.).
  • Mettre en place un système de suivi (tableau Excel, application mobile, agenda budgétaire).
  • Fixer des objectifs : payer tel crédit, réduire une dépense.
  • Prioriser les dettes à taux élevé ou à échéances critiques (ex. crédit renouvelable).
  • Négocier avec les créanciers : demander des échéanciers, des reports temporaires.
  • Si possible, augmenter son salaire (heures supplémentaires, petits boulots ponctuels).

Ce retour à la discipline budgétaire peut suffire dans les cas légers de malendettement.

Faire appel à un courtier spécialisé

Un courtier en rachat de crédits ou en restructuration de dette est un intervenant (indépendant ou associé à un organisme financier) qui aide à analyser votre situation, à rechercher des offres de regroupement de crédits, à monter des dossiers de renégociation, etc.

Avantages :

  • Il connaît les offres disponibles sur le marché.
  • Il peut obtenir des conditions plus favorables qu’un particulier seul.
  • Il vous décharge de la recherche administrative.

L’inconvénient est le coût. Frais de dossier, de garantie, honoraires... Il faut vérifier qu’ils soient raisonnables et que l’opération garde un intérêt.

Regrouper ses crédits via un rachat de crédits

Le rachat de crédits (ou regroupement de crédits) est une opération bancaire qui consiste à réunir tous vos crédits actuels (crédit conso, prêt auto, crédit renouvelable…) en un seul prêt unique, avec une mensualité repensée (souvent plus faible) sur une période plus longue.

Voici les points essentiels :

  • Vous payez une seule mensualité, ce qui simplifie le suivi.
  • L’allongement du délai permet de réduire les échéances mensuelles.
  • Il est possible d’ajouter une trésorerie supplémentaire pour faire face à des besoins immédiats.
  • Le taux peut être renégocié, mais avec un allongement de l’échéance cela peut entraîner un coût total plus élevé en intérêts.

Le rachat de crédits comme une des solutions pour sortir du malendettement, renégocier les prêts, et remettre à l’équilibre les comptes. Toutes les dettes (pas seulement les crédits bancaires) peuvent être éligibles.

A titre d’exemple, vous remboursez chaque mois 3 crédits :

  • crédit auto : 200 €
  • crédit conso : 150 €
  • crédit renouvelable : 100 €

Soit un total de 450 € par mois. Avec un rachat de crédit, on peut proposer une seule mensualité de 320 € sur une période plus longue. Vous allégez votre charge mensuelle, ce qui redonne une marge de manœuvre. Attention, cette solution est bénéfique sur le court terme, mais elle allonge la durée du crédit et donc, à terme, vous paierez plus d’intérêts.

Autres aides possibles

Au-delà du rachat, d’autres voies peuvent être explorées :

  • Renégociation directe : avec les établissements de crédit, demander une baisse de taux, un rééchelonnement, un allongement de durée ou un moratoire temporaire.
  • Accompagnement social ou conseil budgétaire : certaines structures (associations sociales, service municipal, CCAS) offrent un diagnostic budgétaire gratuit ou une médiation avec les créanciers.
  • Microcrédit social : pour des besoins modestes, certains organismes proposent de petits crédits à taux réduit, garantis ou subsidiés comme le microcrédit social, souvent garanti à 50% par l’État.
  • Procédure de surendettement (en dernier recours) : si la situation ne peut pas être rétablie, déposer un dossier de surendettement auprès de la BDF. Selon votre situation, un plan de redressement et/ou des mesures pourront être mis en place, ou bien un rétablissement personnel avec ou sans liquidation judiciaire, dans les cas les plus graves.
  • Vente d’un bien ou actes exceptionnels : en cas d’actif disponible (objet de valeur, véhicule secondaire, biens divers), vendre peut permettre de s’acquitter d’une partie des dettes.
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Risques associés au malendettement

Impact sur la santé financière et mentale

Le malendettement génère une pression constante qui se répercute sur le quotidien. Les personnes concernées peuvent ressentir un stress permanent, de l’anxiété et des troubles du sommeil liés à l’appréhension des échéances. Les tensions financières peuvent également provoquer des conflits au sein du couple ou de la famille et favoriser un isolement social, la honte de parler de ses difficultés et un sentiment de découragement qui rend difficile toute tentative de reprendre le contrôle de sa situation.

Sur le plan financier, le malendettement affaiblit la capacité d’épargne, limite l’accès à de nouveaux crédits et rend la personne plus vulnérable aux imprévus comme une perte d’emploi, une panne ou une dépense non anticipée. Cette situation fragilise l’ensemble de la solvabilité et réduit la flexibilité financière face aux aléas du quotidien.

Limitation des projets futurs (accès au crédit, financement de projets)

Être malendetté restreint fortement les possibilités de réaliser de nouveaux projets. L’accès à un crédit, qu’il soit immobilier ou à la consommation, devient plus difficile, et les banques sont souvent réticentes à accorder de nouveaux prêts lorsque le taux d’endettement est élevé. Cette limitation affecte la capacité à investir dans des projets personnels ou familiaux tels que des voyages, des formations ou l’agrandissement d’un logement.

Parallèlement, l’inscription au fichier national des incidents de remboursement (FICP) complique durablement l’accès à tout nouveau crédit, ce qui peut impacter les projets futurs pendant plusieurs années.

Comment prévenir le malendettement ?

Adopter une gestion proactive des finances personnelles

La prévention est la meilleure façon d’éviter de glisser vers le malendettement. Il est essentiel d’établir un budget mensuel réaliste en tenant compte de l’ensemble des revenus et des charges, et de s’y tenir avec rigueur. Constituer une épargne de précaution équivalente à trois à six mois de charges permet de faire face aux imprévus sans recourir à de nouveaux crédits.

Avant d’emprunter, il convient de se demander si le remboursement pourra être effectué confortablement, en anticipant les variations possibles de revenus ou les charges imprévues. Se fixer des limites de dépenses personnelles et éviter les achats impulsifs contribue également à maintenir un équilibre budgétaire durable.

Bien choisir ses produits financiers

Lors de la souscription d’un crédit, il est important de privilégier les taux fixes pour éviter toute mauvaise surprise liée à des fluctuations de taux. L’échéance de remboursement doit être adaptée, ni trop courte pour ne pas générer une mensualité insoutenable, ni trop longue afin de limiter le coût total des intérêts.

Il est conseillé de limiter ou d’éviter les crédits renouvelables, ou de s’en acquitter en priorité pour ne pas alourdir le budget. Il faut également vérifier l’ensemble des frais annexes, tels que les assurances ou les pénalités de remboursement anticipé, et simuler le coût total avant de s’engager.

Comparer différentes offres, grâce au TAEG (taux annuel effectif global), lequel intègre tous les coûts lié à un crédit, permet enfin de choisir la solution la mieux adaptée à sa situation.

Utiliser des outils de simulation et suivi budgétaire

Pour gérer efficacement son budget, l’utilisation d’outils de simulation et de suivi est très utile. Les simulateurs proposés par Meilleurtaux permettent d’estimer les mensualités, le coût total d’un crédit ou d’un rachat de crédits, tandis que les applications de contrôle de budget facilitent le suivi des dépenses par catégorie.

Des tableaux simples ou des carnets de suivi peuvent également être mis en place pour garder une vision claire des finances. Il est recommandé d’utiliser des alertes pour ne pas oublier les échéances et de simuler différents scénarios, comme une baisse de salaire ou une augmentation de charges, afin de tester la robustesse du budget et d’anticiper les difficultés. Un pilotage proactif et régulier permet ainsi de prévenir efficacement le malendettement.

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FAQ - Questions fréquentes sur le malendettement

Quelle est la différence entre malendettement et surendettement ?

Le malendettement désigne une situation où les mensualités deviennent difficiles à assumer, sans pour autant être totalement insurmontables. Le surendettement, lui, correspond à l’impossibilité de s’acquitter de ses dettes, entraînant souvent une procédure auprès de la Banque de France. Le premier peut encore être corrigé, le second nécessite une intervention avant que la situation n’empire à cause de procédures judiciaires.

Qui peut m’aider en cas de malendettement ?

Plusieurs acteurs peuvent intervenir : les courtiers en rachat de crédits pour restructurer les dettes, les CCAS et associations pour un accompagnement budgétaire, ou encore les médiateurs bancaires pour négocier avec les créanciers. En cas de situation extrême, la Banque de France peut être saisie via un dossier de surendettement.

Le rachat de crédits est-il adapté au malendettement ?

Oui, s’il permet de regrouper ses emprunts pour réduire la mensualité et simplifier la gestion du budget. Mais attention : la durée de remboursement s’allonge et le coût total peut augmenter. Le rachat est utile quand le malendettement reste maîtrisable, pas en cas de surendettement avéré.

Que faire si le rachat de crédit est refusé ?

Il faut d’abord comprendre la raison du refus, puis explorer d’autres options : renégocier ses dettes, solliciter un microcrédit, ou demander l’aide d’un conseiller budgétaire. Si la situation devient trop lourde, le dépôt d’un dossier de surendettement à la Banque de France reste une solution de dernier recours.

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