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Refus de prêt immobilier : pourquoi et que faire ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 28 mai 2025 .
Temps de lecture : 11 min

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Obtenir un crédit immobilier n’est pas toujours une formalité. De nombreux emprunteurs se retrouvent confrontés à un refus, parfois inattendu, de la part de leur banque. Cette situation peut mettre en péril un projet d’achat déjà bien avancé. Heureusement, il existe des solutions pour comprendre les raisons du refus, rebondir efficacement et préserver son projet immobilier.

L’essentiel à retenir

  • Un prêt immobilier peut être refusé pour des raisons multiples, notamment un taux d’endettement trop élevé, des revenus instables, un apport insuffisant ou une mauvaise gestion bancaire.
  • Le refus de prêt n’est pas une fatalité : il est souvent possible de rebondir en améliorant son dossier, en revoyant son projet ou en sollicitant d’autres établissements.
  • Le délai de 45 jours après le compromis est crucial : en cas de refus, ce délai permet de faire jouer la clause suspensive pour annuler la vente sans pénalité.
  • Des recours existent pour contester ou réévaluer un refus, notamment via le service client de la banque, un médiateur ou un courtier spécialisé.
  • Bien se préparer à une nouvelle demande est essentiel : analyser les causes du refus, stabiliser sa situation financière et présenter un projet réaliste augmentent les chances d’acceptation.
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Pourquoi un prêt immobilier peut-il être refusé ?

L'obtention d'un prêt immobilier n'est jamais garantie, même lorsque le projet semble solide. Les établissements bancaires appliquent des critères stricts pour évaluer la solvabilité des emprunteurs. Plusieurs raisons peuvent expliquer un refus de financement, parmi les plus fréquentes :

  • Un taux d’endettement trop élevé : Si la part de vos revenus consacrée au remboursement de crédits dépasse 35 %, la banque peut estimer que le risque est trop important, car cela limite votre capacité à faire face aux imprévus.
  • Des revenus jugés instables : Les emprunteurs en contrat à durée déterminée (CDD), en intérim ou encore en période d’essai rencontrent souvent plus de difficultés à convaincre une banque, celle-ci privilégiant les profils disposant d’une situation professionnelle pérenne (CDI hors période d’essai ou fonctionnaire titulaire).
  • Un reste à vivre insuffisant : Après le paiement de toutes les charges, y compris la mensualité du prêt, il est crucial qu’il vous reste une somme suffisante pour vivre correctement. Si ce "reste à vivre" est jugé trop faible, la banque pourra refuser le prêt.
  • Un apport personnel trop faible : L’apport personnel est un gage de sérieux pour les établissements prêteurs. Il montre que vous êtes capable d’épargner. En général, un apport couvrant au minimum les frais de notaire (environ 10 % du prix du bien) est attendu. Un apport insuffisant peut donc être un frein à l’obtention du prêt.
  • Une situation bancaire dégradée : Les découverts fréquents, les incidents de paiement ou une mauvaise gestion de vos comptes dans les mois précédant la demande peuvent nuire à votre dossier. Les banques examinent attentivement vos relevés de compte pour évaluer votre comportement financier.
  • Un projet immobilier mal défini ou irréaliste : Enfin, un dossier flou, un budget mal calibré ou un bien surévalué peuvent également entraîner un refus. Il est donc essentiel de présenter un projet cohérent, avec un plan de financement clair et réaliste.
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Refus de prêt après 45 jours : quelles conséquences et que faire ?

Le délai de 45 jours suivant la signature du compromis de vente est une période cruciale dans le cadre d’un achat immobilier. Ce laps de temps correspond généralement à la durée accordée à l’acquéreur pour obtenir un accord de prêt. Il est encadré par la clause suspensive d’obtention de crédit, une disposition légale destinée à protéger l’acheteur.

Si aucun prêt n’est accordé dans ce délai, l’acheteur peut faire valoir la clause suspensive pour annuler la vente sans pénalité. Cela signifie que l’acompte versé (souvent 5 % à 10 % du prix du bien) doit être intégralement restitué. En revanche, si l’acheteur ne respecte pas les délais ou ne fournit pas de justificatif de refus, il risque de perdre son dépôt de garantie.

Que faire après un refus de prêt immobilier ?

Se retrouver face à un refus de prêt est toujours déstabilisant, mais ce n’est pas une fin en soi. Cela peut même être l’occasion de prendre du recul, de renforcer son dossier et de revoir son projet de manière plus réaliste.

Plusieurs étapes concrètes permettent de réagir rapidement, d’en comprendre les raisons et d’envisager des solutions adaptées pour relancer son projet immobilier.

Demander des explications précises

Il est essentiel de comprendre pourquoi la banque a refusé le financement. Ce n’est qu’en connaissant les raisons précises (taux d’endettement trop élevé, apport insuffisant, instabilité professionnelle, projet jugé trop risqué…) que vous pourrez agir efficacement. N’hésitez pas à demander un retour détaillé, par écrit si possible.

Ces informations sont précieuses pour corriger les points faibles du dossier et éviter un second refus lors d’une nouvelle tentative, auprès de la même banque ou d’un autre établissement.

Justifier le refus auprès du notaire et du vendeur

Dès réception du refus de prêt, il est impératif d’obtenir une attestation officielle de la part de la banque. Ce document doit être daté, signé, mentionner les conditions de prêt initialement demandées et indiquer clairement que le financement a été refusé. Il doit ensuite être transmis au notaire dans le délai imparti (souvent 30 à 45 jours après la signature du compromis).

Ce justificatif active la clause suspensive liée au financement, ce qui permet à l’acheteur de se retirer légalement de la vente sans frais. Il est également recommandé d’informer le vendeur rapidement, par souci de transparence et pour maintenir une relation de confiance.

Explorer les solutions et recours

Un refus de prêt n’exclut pas la possibilité d’obtenir un financement ailleurs. Chaque banque a ses propres critères, et un dossier refusé par l’un peut être accepté par un autre. Il peut être utile de faire appel à un courtier, qui saura orienter votre dossier vers les établissements les plus susceptibles de l’accepter.

En parallèle, vous pouvez explorer les aides disponibles comme le prêt à taux zéro (PTZ), le prêt Action Logement ou encore certains dispositifs locaux. Revoir certains aspects du projet – montant emprunté, durée du prêt, nature du bien – peut également permettre de présenter un dossier plus acceptable.

Contester un refus de prêt

Si vous estimez que le refus est infondé, voire discriminatoire (âge, origine, état de santé…), vous avez le droit de le contester. Commencez par adresser une réclamation écrite au service clientèle de la banque en demandant une réévaluation de votre dossier.

Si la réponse ne vous satisfait pas ou si vous ne recevez pas de retour dans un délai raisonnable, vous pouvez saisir le médiateur bancaire. Celui-ci est indépendant et peut intervenir pour examiner la situation. En cas de faute manifeste, un recours juridique peut être envisagé, mais cela reste une solution de dernier recours, à privilégier si d’autres options ont échoué.

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Modèle de lettre de refus de prêt immobilier

Un modèle de lettre peut vous aider à formaliser le refus et à l’envoyer au notaire :

Objet : Justificatif de refus de prêt immobilier

Madame, Monsieur,

Par la présente, je vous informe que ma demande de prêt immobilier formulée auprès de [nom de la banque] a été refusée. Veuillez trouver en pièce jointe le document officiel de refus émis par l’établissement bancaire.

Conformément à la clause suspensive incluse dans le compromis de vente signé le [date], cette lettre a pour but de justifier l’impossibilité d’obtenir un financement dans le délai prévu.

Je reste à votre disposition pour tout complément d’information.

Cordialement,
[Nom, prénom]
[Coordonnées]
[Signature]

Les options et recours possibles après un refus de prêt immobilier

Un refus de prêt immobilier ne doit pas être vu comme un échec définitif. C’est souvent un signal d’alerte sur certains éléments du dossier à améliorer. Plusieurs alternatives et stratégies permettent de rebondir efficacement, à condition de réagir rapidement, d’identifier les points faibles de son dossier et de rester ouvert à l’ajustement de son projet.

Avec de la persévérance, il est tout à fait possible d’obtenir un financement après un premier refus.

Solliciter d'autres banques

Chaque banque possède sa propre politique d’octroi de crédit et ses propres critères d’évaluation. Un refus dans un établissement ne signifie pas un refus généralisé. Il est donc tout à fait judicieux de présenter son dossier à d'autres établissements.

Prenez le temps de comparer les offres, de préparer votre dossier avec soin et d’adapter votre demande si nécessaire. Dans certains cas, un simple changement de banque peut suffire pour débloquer la situation.

Faire appel à un courtier en prêt immobilier

Le courtier est un professionnel du crédit qui connaît parfaitement les exigences des différents établissements bancaires. Il agit comme un intermédiaire et négocie à votre place les meilleures conditions de financement.

Il peut orienter votre dossier vers les banques les plus susceptibles de l’accepter et vous faire gagner un temps précieux. De plus, il peut vous aider à anticiper les éventuelles objections et à optimiser la présentation de votre profil emprunteur.

Peaufiner et améliorer son dossier emprunteur

Un refus est souvent l’occasion de renforcer son dossier. Commencez par analyser votre situation financière : remboursez les crédits en cours si possible, limitez les découverts, stabilisez votre emploi ou attendez la fin d’une période d’essai. Augmenter son apport personnel, même de quelques milliers d’euros, peut également faire pencher la balance.

Pensez aussi à regrouper certains prêts ou à obtenir une aide familiale, tout en préparant un dossier clair, bien structuré et documenté.

Revoir son projet immobilier à la baisse

Un projet trop ambitieux peut être mal perçu par les banques, surtout si les mensualités représentent une part trop importante de vos revenus. Réduire le montant total du projet (en choisissant un bien moins cher ou en allongeant la durée du prêt, par exemple) permet de faire baisser le montant emprunté, donc le taux d’endettement.

C’est souvent un levier efficace pour rendre votre dossier plus acceptable, sans pour autant renoncer à devenir propriétaire.

Explorer les options de réexamen de dossier

Certains établissements acceptent de réétudier un dossier après modification, notamment si vous êtes client chez eux ou si vous avez des garanties à proposer. Il peut s’agir d’ajouter un co-emprunteur, de proposer un bien en garantie ou de renforcer votre apport. Dans ce cas, prenez soin de corriger les points qui ont motivé le premier refus.

N’hésitez pas à demander à votre conseiller une réévaluation formelle de votre dossier avec les éléments mis à jour.

Contester un refus : est-ce possible et utile ?

Contester un refus est possible, mais cette démarche doit être justifiée. Cela vaut la peine si vous soupçonnez une erreur d’analyse (revenus mal pris en compte, situation mal comprise) ou si vous estimez que le refus est basé sur des critères discriminatoires. Vous pouvez adresser une réclamation à la banque en demandant une relecture du dossier.

En cas de réponse insatisfaisante, le médiateur bancaire peut être saisi. Cette procédure est gratuite, mais elle peut prendre plusieurs semaines. Elle doit donc être envisagée comme un recours complémentaire, pas comme une solution rapide.

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Alternatives si le prêt immobilier reste refusé

Un refus de prêt immobilier ne signifie pas la fin du projet. Il existe plusieurs options à envisager selon votre situation personnelle et vos capacités financières :

  • L’achat comptant, bien que rare, peut être une solution si vous disposez d’une épargne suffisante ou d’un apport conséquent. Cela permet d’éviter les contraintes liées à l’emprunt, mais reste une option réservée à certains profils.
  • Le prêt familial ou entre proches : un membre de la famille peut accepter de vous prêter la somme nécessaire, partiellement ou en totalité, souvent à un taux avantageux. Il est toutefois recommandé de formaliser ce prêt par écrit pour éviter tout malentendu.
  • Revoir son projet à la baisse : en ciblant un bien immobilier plus modeste ou en se tournant vers des zones géographiques moins onéreuses, l’investissement peut devenir plus accessible et compatible avec votre capacité d’endettement.
  • Opter pour un investissement locatif plus léger : commencer par un bien de petite taille à but locatif peut permettre de générer des revenus complémentaires et de constituer un premier patrimoine avant de viser une résidence principale.
  • Reporter le projet : parfois, la meilleure décision est de patienter. Cela peut permettre d’améliorer votre profil emprunteur : augmenter votre apport, stabiliser vos revenus, ou réduire vos dettes existantes.

Se préparer pour une nouvelle demande

Avant de soumettre à nouveau une demande de crédit immobilier, il est essentiel de comprendre les raisons du refus initial. Chaque refus doit être vu comme une opportunité d’amélioration. Voici quelques axes à travailler pour renforcer votre dossier :

  • Analyser en détail les motifs du refus : endettement excessif, revenus insuffisants, apport trop faible, situation professionnelle jugée instable… chaque élément doit être étudié pour apporter une réponse concrète.
  • Améliorer la stabilité financière : un emploi en CDI, une ancienneté accrue, ou des revenus complémentaires peuvent rassurer les établissements prêteurs.
  • Augmenter l’apport personnel : une épargne plus importante montre votre capacité à gérer votre budget et diminue le risque pour la banque.
  • Réduire les charges : rembourser ou solder d’autres crédits (crédit auto, crédit conso) peut libérer une capacité d’emprunt et améliorer votre taux d’endettement.
  • Présenter un projet solide et cohérent : un bien bien estimé, dans une zone dynamique, avec une valorisation réaliste, renforce la crédibilité du dossier.

Enfin, il peut être judicieux de se faire accompagner par un courtier en prêt immobilier. Il saura vous orienter vers les établissements les plus adaptés à votre profil et optimiser la présentation de votre demande.

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Foire aux questions

Quelles sont les raisons qui peuvent justifier un refus de prêt immobilier ?

Les principales raisons sont un taux d’endettement trop élevé, des revenus jugés insuffisants ou instables, un apport trop faible, un historique bancaire négatif ou un projet mal évalué. Chaque banque a ses propres critères d’acceptation.

Quelles sont les solutions si ma banque refuse mon prêt ?

Vous pouvez solliciter d'autres établissements, faire appel à un courtier, revoir votre projet à la baisse ou améliorer votre dossier. Contester un refus est également possible si vous avez des éléments solides à faire valoir.

Combien de refus de prêt faut-il pour annuler une vente (compromis) ?

Un seul refus suffit (sauf mention contraire dans le compromis de vente), à condition qu’il provienne d’une banque à laquelle vous avez fait une demande sérieuse, et que le document soit transmis au notaire dans les délais prévus par la clause suspensive.

Comment justifier un refus de prêt auprès du notaire ?

Il faut transmettre une lettre officielle de refus émise par la banque. Ce document prouve que vous avez bien effectué les démarches de demande de prêt, conformément au compromis signé.

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