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Frais de garantie prêt immobilier : optimisez votre emprunt

Écrit par LERAY Quentin . Mis à jour le 1 octobre 2025 .
Temps de lecture : 7 min

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Pour accorder un prêt immobilier, les banques se sécurisent systématiquement par une garantie. Hypothèque, cautionnement, nantissement, leur mise en place engendre des frais.

Voici les clés pour appréhender les frais de garantie dans un crédit immobilier : à quoi ils servent, comment ils sont calculés, et surtout comment les optimiser.

L’essentiel à savoir

  • Une garantie sécurise le prêt, en assurant son remboursement en cas de défaillance de l’emprunteur. Les frais de mise en place varient selon le type de garantie choisi et peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros.
  • Il en existe plusieurs types : l’hypothèque est coûteuse car elle implique un acte notarié et des taxes. Le cautionnement, plus souple, peut être remboursé partiellement en fin de prêt. Le nantissement est peu onéreux mais bloque une épargne. L’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers est réservée à l’ancien (hors travaux) et moins fiscalisée.
  • Ces frais ne sont pas toujours intégrés au prêt. Ils sont réglés à part, avec l’apport personnel, mais sont inclus dans le calcul du TAEG.
  • Peu négociables, ils sont toutefois optimisables en choisissant le bon type de garantie.
  • Une récupération est parfois possible. En cas de cautionnement, jusqu’à 75% des frais peuvent être restitués si aucun incident n’est survenu.
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À quoi servent les frais de garantie dans un crédit immobilier ?

Lorsque vous souscrivez un prêt immobilier, la banque s’engage à vous avancer une somme importante sur plusieurs années. En contrepartie, elle exige une sécurité lui permettant de récupérer son argent si vous ne remboursez pas. C’est précisément à cela que sert la garantie du prêt (aussi appelée “sûreté”) : elle protège le prêteur contre un éventuel défaut de paiement.

Pour la mettre en place, un mécanisme juridique est mis en œuvre. Il peut prendre plusieurs formes, comme un nantissement, une hypothèque ou un contrat de cautionnement, mais aussi une hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers (anciennement privilège du prêteur de deniers (PDD)).

Ce dispositif a un coût : les frais de garantie. Ils sont facturés à l’emprunteur au moment de la signature du prêt ou intégrés à l’enveloppe globale, selon les cas.

Ils varient selon le type de garantie choisi. Ils couvrent les dépenses administratives, les émoluments du notaire lorsqu’il est requis, les taxes dues à l’État, ou encore la participation à un fonds de garantie dans le cadre d’un cautionnement.
Leur montant peut représenter de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros.

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Les différents types de garanties et le calcul de leurs frais

Toutes les garanties n’ont pas le même fonctionnement ni le même coût, car leur calcul est différent. Certaines impliquent un passage devant notaire, d’autres non.

Certaines permettent une restitution partielle des sommes versées à la fin du prêt, d’autres pas. Comprendre les spécificités de chaque dispositif est essentiel pour choisir la formule la mieux adaptée à votre situation.

Le cautionnement

Le cautionnement repose sur l’engagement d’un organisme spécialisé, comme Crédit Logement ou une mutuelle, à rembourser le prêt si vous êtes défaillant. Il ne nécessite pas d’acte notarié, ce qui en fait une garantie simple et rapide à mettre en œuvre.

Les frais incluent une commission fixe et une participation à un fonds de garantie. Pour un prêt de 200 000 euros, le coût global varie entre 1 500 et 2 000 euros, dont une partie peut être restituée à la fin du crédit.

L’hypothèque conventionnelle

L’hypothèque est une sûreté réelle constituée sur le bien financé. En cas de non-remboursement, la banque peut le faire vendre pour récupérer sa créance. Cette garantie nécessite un acte notarié et génère plusieurs types de frais : notaire, taxes, débours...

Son coût s’élève en moyenne à 2% du montant emprunté. Pour un prêt de 200 000 euros, il faut compter environ 4 000 euros de frais. À cela s’ajoutent des frais de mainlevée si vous remboursez par anticipation ou vendez le bien.

L’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers

Anciennement appelée privilège de prêteur de deniers, cette garantie fonctionne comme une hypothèque, mais bénéficie d’une fiscalité allégée car elle est exonérée de taxe de publicité foncière. Elle est réservée à l’achat d’un bien immobilier ancien (hors travaux).

Cette garantie revient environ 25% à 30% moins cher qu’une hypothèque classique. Pour un emprunt de 200 000 euros, comptez environ 1 500 euros de frais. Des frais de mainlevée sont aussi à prévoir.

Le nantissement

Il consiste à affecter un actif financier (assurance-vie, compte titres, épargne...) en garantie du prêt. La banque n’a pas de droit sur un bien immobilier, mais sur votre placement.

Cette solution est intéressante pour les emprunteurs disposant d’un capital financier. Elle évite les frais notariés et peut coûter seulement quelques centaines d’euros. En contrepartie, l’épargne garantie est bloquée pendant toute la durée du crédit.

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Quand et comment payer les frais de garantie ?

Les frais de garantie sont dus au moment du déblocage des fonds, généralement le jour de la signature chez le notaire. Ils peuvent être payés directement à un organisme de cautionnement ou prélevés par le notaire dans le cas d’une hypothèque.

Les frais de garantie sont‑ils inclus dans le prêt ?

Non, les frais de garantie ne sont généralement pas inclus dans le montant emprunté. Comme les frais de notaire ou d’assurance, ils sont à régler à part, sauf cas de financement à 110%. Cependant, ils sont pris en compte dans le TAEG (taux annuel effectif global).

Peut‑on négocier les frais de garantie ?

Si les frais de garantie ne sont pas les éléments les plus souples dans la négociation d’un prêt, certains leviers permettent de limiter leur impact.

Ce qui ne se négocie pas

  • Les taxes, émoluments notariés et frais de publicité foncière (hypothèque).
  • La participation au fonds mutuel de garantie dans le cas d’un cautionnement.

Ce qui peut être optimisé

  • Le choix de la garantie : cautionnement ou nantissement sont souvent moins coûteux.
  • L’organisme de cautionnement : certains remboursent partiellement les frais.
  • Les frais annexes du crédit : négociez le taux d’intérêt, l’assurance ou les frais de dossier.

Restitution des frais de garantie : comment ça marche ?

La restitution dépend du type de sûreté choisi et n’est possible que dans certains cas.

  • Hypothèques : Ces garanties nécessitent une mainlevée à la fin du prêt, ce qui entraîne des frais supplémentaires. Aucune somme n'est restituée.
  • Cautionnement : Certains organismes proposent un remboursement partiel (souvent entre 70 et 75%) si aucun incident de paiement n'a eu lieu.
  • Nantissement : À la fin du crédit, le capital nanti est simplement libéré.
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Conseils pour optimiser les frais de garantie

Plusieurs stratégies permettent de limiter l'impact des frais de garantie sur le coût total du prêt.

  • Préférez le cautionnement si possible : souvent moins coûteux, il évite les frais de notaire et peut permettre une restitution partielle.
  • Comparez les organismes de cautionnement : ne vous limitez pas à celui proposé par la banque.
  • Optez pour un nantissement si vous avez de l’épargne : cette solution évite les frais notariés et votre capital continue de produire des intérêts.
  • Anticipez les frais dans votre budget : prévoyez-les dans votre apport personnel.
  • Faites appel à un courtier : il peut vous aider à comparer les options et à négocier d'autres éléments du prêt.
  • Utilisez un simulateur en ligne : il permet d'estimer précisément les frais pour mieux comparer les offres.

FAQ sur les frais de garantie de prêt immobilier

Que se passe-t-il si je revends mon bien avant la fin du prêt ?

Le prêt doit être remboursé et la garantie levée. Pour une hypothèque, cela nécessite une mainlevée avec frais notariés. Pour un cautionnement, la garantie cesse automatiquement et vous pouvez parfois récupérer une partie des frais. Le nantissement se libère aussi à la fin du prêt.

Comment estimer le montant de mes frais de garantie ?

Les frais varient selon la garantie choisie. L’hypothèque coûte généralement 1,5 à 2% du prêt, le cautionnement autour de 1%, et le nantissement peu ou pas de frais. Des simulateurs en ligne aident à obtenir une estimation précise.

Peut-on récupérer les frais de garantie à la fin du prêt ?

Seulement pour certains cautionnements, une partie des frais peut être remboursée. Pour les hypothèques, les frais ne sont pas remboursés. Le nantissement libère simplement le capital bloqué.

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