Le secteur du locatif est relativement tendu en France

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 31 juillet 2025 .
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Publié le jeudi 31 juillet 2025 10:23 par la Rédaction Meilleurtaux

La crise du logement a fortement impacté le domaine du locatif. Les loyers qui augmentent et l’insuffisance de biens proposés plombent le marché depuis plusieurs mois. Par ailleurs, de nombreux ménages privilégient aujourd’hui la location à l’acquisition d’une résidence. Le contexte actuel ne semble en effet pas encourager les Français à investir dans l’achat d’une habitation.

Baisse du nombre de biens proposés à la location

L’une des principales raisons de la tension dans le secteur du locatif se trouve dans l’insuffisance de l’offre. Le nombre de logements disponibles sur ce marché a baissé de plus de 10 % sur une année. Plusieurs motifs peuvent expliquer cette situation comme l’augmentation de la location saisonnière, l’interdiction des passoires thermiques, le retrait des biens pour travaux, la vacance pour cause de litiges entre les propriétaires, ou encore la hausse de la demande en logements étudiants.

Par ailleurs, de nombreux ménages n’ont pas d’autre choix que de louer, les prix des biens proposés à la vente et les taux de crédit immobilier étant souvent hors de portée pour la majorité. Ces mêmes facteurs freinent d’ailleurs les candidats à l’investissement locatif. Toutefois, la nouvelle fiscalité pour ce type de placement pourrait de nouveau inciter les propriétaires bailleurs réfractaires à la location longue durée à revoir leur position.

Une hausse sensible des loyers

D’après les évaluations réalisées par une société spécialisée dans la gestion de biens immobiliers, le tarif de location dans le résidentiel en France continue de suivre une courbe croissante. Sur les six premiers mois 2025, la progression enregistrée sur l’ensemble du territoire est de 1,32 %. Elle reste toutefois nettement inférieure à celle de l’année dernière qui était proche de 3 % entre début janvier et fin juin. Elle est également en deçà de l’indice IRL de cette période qui s’établit à + 1,4 %.

Cependant, cette évolution à la hausse des loyers se fait de manière hétérogène. Leur croissance demeure faible (˂1 %) en région francilienne, dans le bassin lémanique, à Montpellier et dans la cité phocéenne. En revanche, le taux de progression dépasse les 2 % dans plusieurs agglomérations de l’Ouest et du Nord-Ouest, et les 3 % à Nice et Cannes.