Les taux immobiliers devraient rester stables d’ici début 2026

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 30 octobre 2025 .
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Publié le jeudi 30 octobre 2025 10:00 par la Rédaction Meilleurtaux

Suite à la légère baisse du taux de l’OAT et l’apaisement des tensions politiques, le taux d’intérêt moyen des emprunts immobiliers devrait rester sous la barre des 3,25 % jusqu’à la fin de cette année, selon les prévisions de l’Observatoire de Crédit Logement. Conséquence de cette stabilisation des taux, les Français pourraient gagner en pouvoir d’achat immobilier.

Des conditions de prêt avantageuses pour les porteurs de projet immobilier

Contrairement aux prévisions des professionnels du secteur après la démission du Premier ministre Lecornu, le taux moyen des crédits immobiliers devrait s’établir à 3,25 %, voire moins, d’ici fin décembre .

Les candidats à la propriété pourront bénéficier de conditions de prêt intéressantes,

Selon un expert membre de l’Observatoire. Pour étayer son hypothèse, ce dernier évoque une possible accalmie politique dans les mois à venir et la baisse du taux de l’OAT, lequel est passé de 3,50 % à 3,34 % en une semaine.

ImportantPar ailleurs, la stabilisation des taux, associée à la stagnation des prix des logements, fait grimper le pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs potentiels : en un an, les ménages ont gagné 2,4 mètres carrés de surface achetable.

Cette situation profite aux primo-accédants,

a indiqué cet expert. D’après ses explications, les banques prêteuses ciblent en particulier les jeunes de moins de 35 ans en leur accordant des conditions de financement avantageuses.

Les autres actualités économiques pouvant intéresser les ménages

Le contexte actuel incite les ménages à épargner davantage, et il faut reconnaître qu’aucune évolution majeure de leur comportement n’a été observée. En effet, plus de 8 Français sur 10 choisissent de placer leur argent dans des produits sécurisés, mais à faibles rendements par peur du risque. Les investissements plus rémunérateurs, mais qui ne garantissent pas le capital, intéressent en particulier les jeunes à l’affût de rentabilité optimale.

Par ailleurs, l’État a besoin de 27 milliards d’euros en 2026 pour résorber le déficit public, et d’après les experts du CAE (Conseil d’analyse économique), il faudrait environ 127 milliards d’euros pour stabiliser la dette publique, en cas de remontée des taux d’intérêt.