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Crédit à la consommation : entre repli historique et reprise annoncée

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 31 juillet 2025 .
Temps de lecture : 6 min

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En 2024, les Français ont continué à bouder le crédit. Selon la 37ᵉ édition de l’Observatoire des crédits aux ménages (OCM), seuls 41,9 % des ménages détenaient un crédit en 2024, soit « la proportion la plus basse depuis 35 ans ». Dans le détail, 19 % des ménages seulement disposaient d’un crédit à la consommation – un recul continu depuis 2019. Cette désaffection s’explique par l’inflation, la crise immobilière et la prudence des ménages : la production de crédits à la consommation n’a progressé que de 0,3 % en 2024, à 48 milliards d’euros, et les financements de biens durables ont chuté (–8,6 % pour les crédits affectés et –4,3 % pour les véhicules d’occasion).

À retenir

  • Les ménages sont moins nombreux à emprunter, avec un taux de détention des crédits à 41,9 %, mais l’encours total de crédit à la consommation dépasse 212 milliards d’euros.
  • Les nouveaux plafonds d’usure (23,39 %, 15,79 %, 8,69 %) entrent en vigueur au 1ᵉʳ juillet 2025.
  • Le leasing reste le segment le plus dynamique du marché (+21,5 % sur un an), tandis que les crédits sur lieu de vente chutent de 10,5 %.
  • La confiance des ménages remonte : plus de 85 % jugent leurs remboursements supportables et 3,7 % envisagent de souscrire un crédit en 2025.
  • La reprise du crédit à la consommation devrait rester progressive, portée par la modération des taux et la stabilisation de l’économie.
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Les chiffres clés du marché à mi-2025

Malgré cette baisse du recours aux prêts, l’encours de crédits à la consommation continue d’augmenter. Les statistiques de la Banque de France montrent que l’encours atteignait 212,9 milliards d’euros en mars 2025, contre 205,3 milliards d’euros un an plus tôt. Le crédit conso progresse donc de 4 % sur un an. Des données encore plus récentes publiées par la Fédération bancaire française indiquent qu’à fin mai 2025, l’encours de crédits aux particuliers atteignait 1 528 milliards d’euros, dont 214 milliards d’euros de crédits à la consommation (soit près de 14 % du total) et 1 281 milliards d’euros de crédits à l’habitat. La croissance annuelle de l’encours de crédits conso s’établit alors à 3,6 % en mai 2025. Cette croissance est toutefois très hétérogène : les contrats de location avec option d’achat (leasing) explosent (+21,5 % sur un an), tandis que les prêts sur lieu de vente (paiement en plusieurs fois) plongent (–10,5 %).

Pour les ménages, le poids des crédits reste limité. La Fédération bancaire française note qu’à fin février 2025, l’encours total de crédits aux particuliers était de 1 524 milliards d’euros, en hausse de 0,3 %, mais la composante “crédit à la consommation” représentait seulement 211 milliards d’euros, avec une croissance de 3,5 %. L’Observatoire souligne aussi que 13 millions de ménages détenaient un crédit en 2024 : 22,9 % un prêt immobilier, 12,2 % un prêt conso seul et 6,8 % les deux. Ces chiffres expliquent le repli du taux de détention total malgré la hausse des encours : l’augmentation des montants empruntés compense la baisse du nombre d’emprunteurs.

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Qui emprunte et pour quels projets ?

Pour comprendre la dynamique du marché, il faut regarder qui emprunte et pour quoi. Selon une enquête Cofidis/CSA, les emprunteurs sont quasiment à parité : 48 % de femmes et 52 % d’hommes, et ils sont majoritairement des actifs de 25 à 50 ans. Les projets financés concernent surtout l’achat de véhicules (neufs ou d’occasion), les travaux de rénovation de l’habitat ou l’achat d’équipements ménagers, mais aussi des événements familiaux comme un mariage, une naissance ou un déménagement. La réglementation limite le montant d’un crédit à la consommation à 75 000 € et, en pratique, les prêts personnels proposés par les banques vont de 200 € à 50 000 €, tandis que les crédits affectés (auto ou travaux) peuvent atteindre 60 000 € à 75 000 € pour des projets documentés.

Un contexte plus favorable en 2025

L’environnement macro‑économique a commencé à s’améliorer. L’inflation est revenue autour de 2 % en 2024, soutenant le pouvoir d’achat, et la Banque centrale européenne a maintenu son taux de dépôt à 2 % lors de sa réunion du 24 juillet 2025, après plusieurs baisses consécutives. Cette stabilisation des taux directeurs se traduit par des conditions d’emprunt plus stables pour les ménages.

Les ménages eux‑mêmes retrouvent de la confiance. D’après l’OCM, 60,5 % des ménages estiment que leur situation financière s’est stabilisée ou améliorée, contre 53,6 % en 2023. 85,4 % des ménages endettés jugent leurs charges de remboursement supportables, et 19,7 % se déclarent “à l’aise” budgétairement (au‑delà de la moyenne longue période). Cette amélioration du moral entraîne un léger rebond des intentions de souscription de crédits à la consommation : 3,7 % des ménages envisagent d’emprunter en 2025, contre 3,5 % en 2023.

Les perspectives sont donc plus favorables : la confiance retrouvée, la modération de l’inflation et des taux d’intérêt stables devraient soutenir la demande de crédit. Les professionnels anticipent une reprise progressive du marché dès le second semestre 2025, même si celle‑ci restera inférieure aux niveaux observés avant la crise sanitaire.

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Nouveaux taux d’usure au 1ᵉʳ juillet 2025

Au 1ᵉʳ juillet 2025, de nouveaux taux d’usure (taux maximums autorisés) sont entrés en vigueur. La Banque de France fixe désormais les plafonds suivants :

Montant du prêt Taux effectif moyen (T2 2025) Taux d’usure (à partir du 1ᵉʳ juillet 2025) Évolution
≤ 3 000 € 17,54 % 23,39 % +0,15 point
3 000 € < montant ≤ 6 000 € 11,84 % 15,79 % +0,12 point
> 6 000 € 6,52 % 8,69 % +0,06 point

Ces plafonds, calculés en ajoutant un tiers au taux effectif moyen, s’appliquent à l’ensemble des frais (intérêts, commissions, assurance, etc.). Ils servent à protéger les emprunteurs contre les pratiques usuraires. Même après leur relèvement, les taux pratiqués dans les banques restent largement inférieurs : par exemple, les TAEG moyens sur les prêts personnels et auto oscillent autour de 5,2 %, avec des minima à 0,90 %. Le relèvement du taux d’usure offre toutefois aux établissements prêteurs un peu plus de latitude pour ajuster leurs barèmes et pourrait faciliter l’accès au crédit pour certains profils.

Quels taux en 2025 ?

Si les plafonds d’usure se redressent, les taux d’intérêt réellement proposés restent modérés. Le baromètre publié par Youdge montre qu’en mai 2025 les TAEG moyens sont relativement stables :

Type de crédit TAEG moyen Fourchette observée
Prêt personnel ≈5,16 % de 0,90 % à 9,49 %
Crédit travaux ≈5,34 % de 0,90 % à 9,49 %
Crédit auto ≈5,21 % de 0,90 % à 9,49 %
Crédit renouvelable ≈14,50 % de 7,90 % à 22,93 % – un coût élevé qui nécessite prudence
Crédit express ≈6,55 % de 4,90 % à 9,49 %
Microcrédit social ≈4,00 % de 1,50 % à 5,00 %

Les taux restent ainsi inférieurs aux seuils d’usure, et les meilleurs profils obtiennent des offres très attractives (dès 0,90 %), tandis que les financements rapides ou renouvelables affichent des tarifs nettement plus élevés. Les emprunteurs sont encouragés à comparer les offres et à privilégier des prêts amortissables classiques plutôt que des crédits renouvelables, plus coûteux.

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Pourquoi les ménages se détournent‑ils du crédit ?

Plusieurs facteurs expliquent la baisse historique de la détention de crédits à la consommation :

  • Crise immobilière et faible mobilité : l’atonie du marché immobilier réduit les déménagements et les travaux de rénovation, entraînant un recul des crédits affectés.
  • Inflation et pouvoir d’achat : malgré son ralentissement récent, l’inflation a pesé sur le budget des ménages en 2023‑2024, incitant à différer les achats importants.
  • Prudence réglementaire : les lois Lagarde (2010) et Hamon (2014) ont limité le crédit renouvelable, et les autorités surveillent désormais de près les offres de paiement fractionné.
  • Chute des prêts sur lieu de vente : les crédits « point de vente » reculent de 10,5 % sur un an, signe que les ménages privilégient le paiement comptant ou les solutions alternatives.

Vers un rebond prudent du crédit conso

Pour autant, 2025 pourrait marquer un tournant. Le léger rebond des intentions de crédit s’appuie sur des fondamentaux :

  • Inflation maîtrisée : 2 % en 2024, permettant d’alléger la pression sur les budgets et de relancer les projets.
  • Taux d’intérêt stables grâce au maintien des taux directeurs de la BCE. Les TAEG moyens proposés par les banques restent en deçà des plafonds d’usure.
  • Confiance retrouvée : 85,4 % des ménages jugent leurs charges supportables, et 60,5 % estiment que leur situation s’améliore.
  • Segmentation du marché : les offres sont de plus en plus diversifiées. Les emprunteurs à bon profil peuvent obtenir des taux très bas (en dessous de 1 %).
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