Pourquoi les primes d’assurance auto au Nouveau-Brunswick ont-elles explosé en 20 ans 

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 30 juillet 2025 .
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Publié le mercredi 30 juillet 2025 17:33 par la Rédaction Meilleurtaux

Le montant moyen des cotisations versées par les automobilistes au Nouveau-Brunswick, province située à l’Est du Canada, pour assurer leurs voitures a progressé de 37 dollars entre 2004 et 2024. Cette hausse a incité la Commission des assurances de la province à lancer une initiative visant à limiter la croissance des tarifs sur le marché.

Des augmentations liées à des facteurs socio-économiques

Selon la Commission, les augmentations notables des primes d’assurance auto au Nouveau-Brunswick au cours de ces 2 dernières décennies sont dues à l’inflation, et au fait que les véhicules récents sont équipés de technologies avancées et complexes.

Ces modèles sont de fait plus difficiles à réparer, alors que le secteur souffre d’un cruel manque de main-d’œuvre.

D’autre part, le vol de voitures est devenu un phénomène croissant depuis 2013.

D’après Statistique Canada, le nombre de véhicules dérobés est passé de 1428 à 2000 unités entre 2022 et 2024, et une progression de 114 % a été constatée de 2013 à 2023.

Face à cette situation, la CANB (Commission des assurances du Nouveau-Brunswick) exige des justifications aux acteurs du marché si la hausse de leurs tarifs est supérieure à 3 %. Grâce à son intervention, les primes n’ont augmenté que de 3 % en moyenne par an depuis 2004. En 2024, le montant s’est établi à 1 155 dollars, contre 1 118 dollars 20 ans plus tôt.

La hausse des primes relatives au vol ne touche que certains assurés

Malgré la multiplication des vols de voiture dans la province, la souscription d’une garantie adaptée est facultative. Ainsi, la hausse des primes relatives à ce sinistre ne concerne que les assurés ayant choisi un contrat multirisque, ou une option accidents sans collision ni versement.

Le coût de tels événements pèse toutefois lourd sur les assureurs, raison pour laquelle ils font pression pour l’augmentation des cotisations. La Commission a en conséquence décidé de poursuivre les audiences des tarifs pratiqués par les acteurs du secteur pour les prochaines années.